Créer un site internet

Compte rendu du CSE du jeudi 21 mars 2024

 

Pas de changement du format, Ouest-France va rester… un grand journal

Tout ça pour ça ? François-Xavier Lefranc a mis fin, lors de la réunion du CSE du 21 septembre, au suspense sur le format d’Ouest-France demain.

Le passage au format DOF est écarté : « Je ne vois pas comment on pouvait faire une locale dynamique dans ce format », a justifié le président du directoire. 

Ecartée, également, l’adaptation (en rognant sur les côtés) qui nous aurait rapprochés du Monde et du Figaro. Elle aurait englouti environ 5 millions d’euros, et il aurait fallu ajouter environ 1,20 page pour compenser la perte de surface car - alléluia! - il n’est pas question de réduire la surface éditoriale.

Nous resterons donc le plus grand journal de France, au moins par la taille : « Cette décision n’est pas anecdotique : on fait un projet ambitieux. [...] Soyons performants et assumons de faire un contre-pied dans le marché », martèle Fabrice Bazard.

« C’est notre conviction : le grand format est extrêmement intéressant et nous n’en avons pas tiré tous les bénéfices possibles (...) », renchérit FXL, citant notamment la place de la photographie, de l’infographie et la variété des formats - dont le long, pour lequel les verrous ont déjà sauté.

Prochaine étape, la maquette avec pour mots d’ordre : lisibilité et fluidité d’un support à l’autre. Pour cela, plusieurs directeurs artistiques spécialisés ont été contactés par Lætitia Greffié, notamment à l’étranger.

Qu’en pense la CFDT ? La question a été examinée au fond et arbitrée : c’est bien.

La CFDT est d’accord avec la conclusion que nous avons surtout un problème de maquette. L’actuelle a vieilli et, en réalité, elle n’existe plus, tant elle a dérivé entre autres à la faveur du Covid ; les brèves, souvent sacrifiées, sont devenues illisibles en IG ; des papiers s'empilent jusqu’au pied de page sans réflexion réelle ni discussion possible sur les choix ; la photo est un parent pauvre ; des pubs de tout format rendent impossible ou presque le respect de la maquette en locales. Cette gestion de la pénurie de place est le contraire d’un choix, elle nuit à la clarté de l’information… Nous ne pouvons qu’applaudir la volonté de travailler le visuel.

Mais au service de quel projet éditorial ? François-Xavier Lefranc assure que c’est bien notre projet éditorial qui guidera les choix pour créer la future maquette. Tant mieux, et évidemment, serait-on tenté de renchérir.   

Mais est-il bien clair aux yeux de tous (priorités rédactionnelles, hiérarchisation de l’info, modes de traitement…) et surtout partagé alors que la discussion et le débat disparaissent des conférences de rédaction ? 

Un point nous rend dubitatifs : les mêmes qui ont démantibulé la maquette actuelle, certes vieillie mais qui avait le mérite d’exister, vont présider à sa reconstruction… Est-ce bien crédible ? Nous souhaitons donc que ceux qui écrivent et mettent en scène réellement le journal soient associés de très près à cette réflexion, ils sont légitimes pour participer à cette invention de la nouvelle maquette.

Ouest-France Demain en six chantiers

La réflexion Ouest-France Demain avance : six chantiers ont été énumérés en CSE. Comme souvent à Ouest-France, on ne nous a rien dit du contenu, mais on sait déjà qui tiendra le volant. Voici la liste des chantiers, avec leur sponsor au sommet (celle/celui/ceux qui superviseront et pourvoiront aux moyens), leur pilote et copilote (les opérationnels).

  1. L’expérience lecteur (puisque Ouest-France doit devenir une expérience) sur papier et en numérique. Il y sera notamment question de la maquette. Sponsor : le directoire. Pilote : Lætitia Greffié. Copilote : Nicolas Bouget.
  2. L’offre week-end. (Il y sera question des journaux du vendredi, du samedi et du dOF). Sponsor : Lætitia Greffié. Pilote : Cyril Petit. Copilote : Marc Gentet.
  3. Jeunes. Sponsor : Maud Lévrier. Pilote : Loup Lassinat-Foubert. Copilote : Cédric Orain.
  4. Locales (parce que “ l’Ouest est un terrain de reconquête”). Sponsor : le directoire. Pilote : Sébastien Grosmaître.
  5. Territoires (parce que Ouest-France prétend être le grand média français sur les questions territoriales, avec ses correspondants dans toutes les régions et en outre-mer). Sponsor : Laetitia Greffié. Pilote : Alexandre Phalippou et Céline Bardy pour l’édition France et multirégions.
  6. Audiovisuel. Sponsor : le directoire. Pilote : Edouard Reis-Carona, qui est en train de constituer son équipe.

Qu’en pense la CFDT ? Elle pensera quand il y aura matière à penser !

Ouest-France et les “hurluberlus”

Ouest-France est partenaire du salon Respire la vie, à Rennes, une manifestation censée promouvoir le bio et le bien-être où l’on trouve parmi les exposants des disciplines douteuses (numérologie, chamanisme et poudres de perlimpinpin en tous genres). Des disciplines auxquelles la rédaction en chef recommande de ne pas donner de visibilité dans nos colonnes et via Infolocale.

Quelle est la cohérence, demandait la CFDT ? Philippe Boissonnat reconnaît que dans cette manifestation, qui attire 15 000 à 20 000 visiteurs et tourne aussi à Vannes et Nantes, il y a effectivement “à boire et à manger”, mais que cela ne fait pas de nous des défenseurs des “hurluberlus” que l’on peut y trouver. Pour lui,  « c’est une question de dosage », et une majorité des exposants sont des gens “ordinaires”.

Peut-on tolérer des hurluberlus sous des affiches portant le logo Ouest-France ? « Ce peut être un critère au moment de décider d’une reconduction, tacite si on ne la dénonce pas : on se fait communiquer la liste, on regarde cela. »

Qu’en pense la CFDT ? On regarde cela nous aussi et on note deux vitesses et beaucoup de difficultés à expliquer aux uns pourquoi on ne veut pas d’eux quand d’autres sont affichés « partenaires » dans le journal !

Des manipulateurs de l’info sur la plateforme ?

Le media Disclose a publié une longue enquête sur Ikea, ennemi n°1 des forêts. Et il explique dans sa newsletter que le fabricant de meuble suédois aurait allumé des contre-feux sur les conseils de Havas : pour noyer cette mauvaise publicité, inonder des sites d’articles complaisants à la gloire de ses produits. Parmi ceux-ci, Disclose cite MCE TV - Ma chaîne étudiante - “propriété du site Ouest-France”.

Alors précisons, MCE TV n’est pas propriété d’Ouest-France, mais ce site est un partenaire “labellisé”, dont les contenus sont publiés sur notre plateforme : y figurent des dizaines de publications complaisantes sur les produits Ikea (presqu’une par jour depuis août !), mais aussi sur Lidl et autres… De la publicité déguisée, bien plus abondante que les vraies infos utiles aux étudiants.

Interrogée (par la CFDT), Maud Lévrier a expliqué que, renseignements pris, MCE TV ne reçoit pas de rémunération (d’Ikea) pour ces publications… qui dégradent sérieusement notre crédibilité. « Il faut remettre ça au clair », admet Fabrice Bazard. Il reconnaît qu’une fois les partenaires rentrés sur la plateforme, il conviendrait d’organiser un comité éditorial pour les cadrer ou recadrer en cas de dérive constatée… Le DG ajoute : « Il faut accepter, à un moment, des gens qui sont un peu différents de nous. Mais pas trop. »

Qu’en pense la CFDT ? Cela rappelle furieusement le titre d’un film de Woody Allen, Escroc mais pas trop. Cela pose la question des critères de “labellisation” des partenaires. Il est urgent de serrer les boulons et de faire la chasse à ce genre de publications. D’un côté, on veille à la qualité de nos articles, tous relus avant publication. De l’autre, on a donné les clés du camion à des partenaires qui bennent ce qu’ils veulent.

Ne vaudrait-il mieux pas une relecture avant publication, comme pour les articles OF ? Créons un poste de modérateur, qui fera respecter les chartes et la déontologie de la rédaction Ouest-France. Et facturons-le à ces partenaires qui bénéficient grandement de leur exposition sur notre site. Ne vaudrait-il pas mieux être plus sélectif vis-à-vis de ces partenaires en examinant la compatibilité de leur projet rédactionnel avec celui d’Ouest-France, où nous exigeons de nous-mêmes rigueur et déontologie ?

Ça déménage peut-être à Angers

Une “optimisation immobilière” est dans les tuyaux à Angers : entendre par là la réunion sous le même toit de trois entités du groupe, Ouest-France, Le Courrier de l’Ouest et Additi. La direction est en contact avec le promoteur immobilier Giboire pour l’achat d’environ 2 000 m2 dans un immeuble en construction dans le quartier Saint-Serge, dont la livraison est prévue fin 2024. L'entrée dans les nouveaux locaux est envisagée pour la mi-2025. Qui achèterait ? « Il va y avoir des discussions entre les directions financières des trois entités », dit la DG. Les locaux actuels de la rédaction d’Angers, déjà dans ce quartier, devraient être revendus.

Qu’en pense la CFDT ? Cette opération, qui ne figurait pas parmi les projets immobiliers listés lors du CSE de janvier, « n’a pas vocation à changer les organisations », assure la direction. Nous serons vigilants : chaque titre doit conserver son identité propre et des rédactions bien séparées. Il ne saurait être question de faire revenir par la fenêtre la quasi-fusion des équipes et des infos rejetée par la porte (et par la grève) il y a quelques années.

Équité salariale : il y a du boulot à la rédaction

La DRH a exposé la politique salariale du journal, en particulier les critères qui vont désormais guider les attributions d’augmentations. Objectifs : établir la transparence, l’objectivité, l’équité. On s’en félicite et on la félicite. Les critères retenus sont publiés dans son compte rendu de la réunion du CSE. François Greffier a concédé qu’il faudrait du temps pour la mettre en œuvre à la rédaction, secteur le plus opaque en la matière. « On ne va pas tout changer en quinze jours, à l’échelle d’Ouest-France, il y a des pratiques différentes dans tous les coins, dans tous les tiroirs. »

À la lumière de ce qui a été dit, quelques conseils pour vos demandes d’augmentations : les argumenter en vous appuyant sur ces critères ; les demander lors de vos entretiens annuels avec votre supérieur et doubler d’une lettre à la DRH ; et écrire noir sur blanc, pour les journalistes lors de votre demande de mutation, que vous demandez également un échelon.

Pas de voile (ni de croix, ni de bermudas) quand on est en contact avec le public

Il va être formellement interdit de porter, sur le lieu de travail ou dans l’exercice de ses fonctions, des signes visibles de ses convictions politiques, philosophiques ou religieuses lorsqu’on est en contact avec le public. C’est la direction qui a voulu ajouter cette clause de neutralité au règlement intérieur… Tous les élus du CSE se sont abstenus.

Et comme il était question de régenter ce que portent les salariés, il a été demandé ce qu’il en était du bermuda ? « Quand on n’est pas en contact avec le public, on peut le porter, précise François Greffier. On peut porter à peu près tout ce qu’on veut tant qu’on est décent. » Tout, mais pas le voile quand on est en contact avec le public...

Transfert de Ouest-France Communication et de Shopping vers Additi

Les deux entités vont être transférées vers Additi. Ouest-France Communication (OFC), c’est actuellement le service qui fait notamment les publi-reportages (textes, supplément, vidéo, etc.) pour des clients (banques, entreprises de l’agroalimentaire, institutionnels). Chiffre d’affaires : 1,21 M€. Shopping, c’est un service de la DSN (Services numériques) qui fait notamment les contenus présentés comme des guides d’achats et contenant des liens d’affiliation sur ouest-france.fr. En gros, si le lecteur clique et achète l’abonnement à Canal + ou l’aspirateur dont il est question dans la page Shopping, Ouest-France touche un pourcentage du prix. Chiffre d’affaires : 1,7 M€.

Objectif affiché par la DG: mieux séparer l’éditorial du promotionnel. Et booster ces activités, notamment dans les pages locales du site en trouvant, au lieu de Dyson et de Canal +, « des marques locales puissantes susceptibles d’amener des lecteurs sur ce type de papiers [avec des liens d’affiliation] », dit Fabrice Bazard. Corrigeons d’emblée : ces contenus ne sont ni des “papiers” ni des articles, mais bel et bien des contenus promotionnels. Comme il est question de séparer l’édito du promotionnel, utilisons les bons mots.

Quant aux salariés concernés, ceux d’OFC (deux) devraient être transférés chez Additi avec maintien de leurs rémunérations, ceux de Shopping (trois actuellement en CDI) devraient pouvoir choisir entre un transfert de contrat chez Additi ou une mise à disposition, selon la DG. De récentes embauches ont aussi eu lieu ou sont en cours.

Qu’en pense la CFDT ? Les salariés concernés doivent vraiment avoir le choix pour ce qui est de leur contrat de travail. Pour le reste, rien à redire sur l’idée de séparer clairement les activités commerciales et éditoriales. À vrai dire, on aimerait que le même souci prévale partout : la distinction entre publi-reportages, les contenus sponsorisés/promotionnels et les articles de la rédaction peut encore être accentuée graphiquement dans le journal et sur le site. 

Attention aux ambiguïtés remarquées sur la page Shopping dans l’appli, où certains contenus sponsorisés apparaissent signés Ouest-France. Le terme “d’expert” (shopping), figurant dans la signature, est confus : l’expertise porte-t-elle sur le produit vendu (aspirateur, matelas…) ou sur celle du référencement et des liens d’affiliation ? C’est très différent pour le lecteur.

Fabrice Bazard l’a lui-même reconnu : « Il faut être très clair avec le lecteur. » Alors, pourquoi ne pas clairement indiquer que Ouest-France gagne de l’argent si un lecteur achète un produit en cliquant sur ce lien ? « Pourquoi pas », a-t-il répondu.

Davantage de papiers payants sur la home : continuons le test

C’est “un test” : le desk épingle plus d’articles payants sur la home du site et sur certaines thématiques. Objectifs : créer “de la frustration” chez nos lecteurs et générer plus d’abonnements. Une pratique déjà répandue dans les pages locales. « Il faut au minimum deux mois de recul pour tirer un premier bilan », dit Fabrice Bazard. Il ajoute: « C’est logique. Quand il y a de la valeur ajoutée, il faut la rendre payante. »

Qu’en pense la CFDT ? Oui aux choix qui misent sur la qualité rédactionnelle et la fidélisation de nos lecteurs à moyen et long termes sur le site et l’appli. À condition de laisser le temps à ces expériences et de ne pas sonner le clairon au moindre frémissement des audiences. 

Pôle audiovisuel : ça va réfléchir !

Vous vous demandez en quoi consiste le nouveau pôle audiovisuel dirigé par Edouard Reis-Carona ? Eh bien, un comité de pilotage a été constitué et des groupes de réflexion en vue d’écrire le projet vont être constitués en avril, avec la participation de salariés. Ledit projet devrait être présenté avant l’été, tout comme l’organisation du pôle. 

Déclaration d’accident ou d’incident : ne l’oubliez pas

Petit rappel : s’il vous arrive un pépin physique (chute, cheville tordue, etc.) ou psychique dans le cadre du travail ou sur le lieu de travail ou sur votre trajet habituel, n’hésitez pas à faire le jour-même une déclaration d’accident/incident dans Rubics, rubrique “déclarer”. Même si cela vous semble bénin de prime abord. Si vous découvrez quelques jours plus tard que “le pépin” est plus grave qu’imaginé, vous pourrez bénéficier des droits liés aux accidents du travail (prise en charge à 100 % des frais de santé, indemnités journalières plus élevées…)

Violences sexistes et sexuelles : quelques sanctions

Le CSE a demandé à la direction de lui communiquer combien de sanctions avaient été prises après des signalements de violences sexistes et sexuelles dans l’entreprise, ces dernières années. Il y a eu une sanction disciplinaire en 2021; une enquête en 2022, sans donner lieu à sanction ; deux enquêtes en 2023, qui ont donné lieu à une sanction chacune. « Le manager ne doit pas communiquer la nature de la sanction à son équipe », a précisé le DRH. 

La direction a proposé une formation d’une journée sur les violences sexistes et sexuelles aux représentants du personnel. Tous vos nouveaux élus CFDT l’ont suivie. Si vous pensez être victime de harcèlement, vous pouvez contacter, à Ouest-France, les référentes de la «lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes» au CSE, l’assistante sociale Nanci Monteiro, le service de prévention et de santé ou vos élus. Procédure et coordonnées figurent dans Rubics.

Stagiaires de seconde : ils arrivent

Décision du gouvernement : les élèves de seconde vont devoir faire un stage d’observation en milieu professionnel dès juin 2024 (15 jours, dans une ou deux entreprises). Ouest-France va proposer un parcours d’une semaine au siège : 17 jeunes ont déjà été retenus.

Qu’en pense la CFDT ? Donnons la possibilité à des lycéens de tous milieux d’avoir cette possibilité à OF, et pas aux seuls enfants d’ami d’ami. À qui dit-on oui ? À qui dit-on non ? « On travaille justement à des règles claires et transparentes pour la sélection finale des stagiaires », assure François Greffier, qui reconnaît que certains « ont plus de facilité d’accès que d’autres par leur réseau. » À la CFDT, on aimerait qu’Ouest-France soit une opportunité pour ceux qui n’ont pas de réseau.

Omniflow toujours plus cher, toujours moins clair

Les élus souhaitaient en savoir davantage sur l’avancement du projet Omniflow. Et en particulier connaître les dernières décisions prises dans ce projet, son calendrier, son budget détaillé, quelles équipes seraient impactées et les conséquences prévues sur les organisations et conditions de travail.

Ils repasseront pour avoir des réponses précises !

Pour mémoire, le projet consiste en la remise à niveau du flux de production du journal, de la conception des déroulés des journaux à la fabrication des plaques en passant par la construction des pages, l’insertion des publicités, et en n’oubliant pas la diffusion numérique des produits du groupe. Ce flux de production est constitué d’une dizaine de logiciels communiquant mal ensemble, certains obsolètes ou à bout de souffle (Siroco, PageManager, Arkitex, Dagobah…). 

Le progiciel Topas, de la société allemande MSH, remplacera une grande partie de ces logiciels. La direction prévoit d’y adjoindre plusieurs modules développés maison. « Nous sommes dans une phase d’intégration des modules de Topas, indique Maxime Rezé, responsable du pôle outils de la rédaction. Les spécifications se terminent. De fin 2024 à juin 2025, nous organiserons une bascule progressive des titres du groupe. »

Pas plus de détails sur l’organisation de ce changement d’outil ni sur ce à quoi les salariés concernés peuvent s’attendre.

Côté budget, l’équipe de pilotage mise sur un investissement de 1,4 millions d’euros (Topas + brique de communication avec le système éditorial Eidos + connexion aux logiciels de pilotage des rotatives ABB). Pas d’information sur le choix du logiciel de fabrication des plaques, ni sur son coût. Les charges internes (côté informatique) sont estimées à 3 193 jours-homme sur 2,5 ans. 

Enfin, le choix a été arrêté par la direction de conserver Coordination Manager, l’outil qui permet d’optimiser le plan de tirage chaque jour et d’ajuster les déroulés de pages départementales et locales des éditions.

Qu’en pense la CFDT ? Que les signaux d’alerte s’allument les uns après les autres dans ce projet : plus on en parle, moins on le comprend (faites le test) ; les délais s’allongent (projet initié en 2021, livré en 2025 ?) ; les coûts enflent (3 193 jours-homme !) ; les organisations sont négligées dans les réflexions ; les salariés concernés laissés dans le doute… Attention à ne pas répéter, encore une fois, la tragique expérience du déploiement d’Advantage ou d’Eidos !

Les articles pour Bretons de Rennes, c’est quasi gratuit

Tout est dans la nuance : il n’a pas été demandé à des journalistes d’Ouest-France de travailler pour le magazine Bretons de Rennes. Il leur a été “proposé” de participer au magazine. Pas de rémunération ou de droits d’auteurs à attendre de cette collaboration, car ce magazine est un test coédité par Ouest-France et Bretons. « Quatre collègues de la rédaction de Rennes ont participé. Leurs absences à la rédaction ont été compensées par des jours de CDD », indique le président du directoire François-Xavier Lefranc. « Ce test nous a permis de doubler nos ventes de Bretons à Rennes pour atteindre 1 100 ventes. Ce n’est pas grand-chose, mais les lecteurs, il faut aller les chercher avec les dents », note Olivier Porte, membre du directoire. Un autre test est prévu à Nantes. 

La rédaction de Trouville déménage

Le déménagement de la rédaction de Trouville aura lieu en avril. Les élus du CSE ont approuvé celui-ci. Les quatre salariés rejoindront un immeuble de coworking situé face à l’office de tourisme, à 450 m de la rédaction actuelle. L’équipe s’installera dans un bureau privatif de 28,5 m2 et “bénéficiera de nombreuses commodités”, dont une salle de détente et deux places de parking.

Les horaires de travail au SR de Laval évoluent

C’est une conséquence de la mise en œuvre du nouveau plan de tirage pour les journaux datés 3 avril : les horaires des secrétaires de rédaction de Mayenne, à Laval, sont adaptés à la nouvelle heure de bouclage des pages (21 h 20) et s’établissent ainsi : prise de service à 13 h 15 (contre 14 h), fin de service à 21 h 45 (22 h 30 actuellement). Les salariés concernés sont-ils au courant ? « Ils devraient l’être », répond la DRH. Les horaires des SR de Vendée (dont l’heure de bouclage est reculée) vont-ils changer ? La DRH ne le sait pas.

Du changement à la section CFDT

Loup Lassinat-Foubert a démissionné début mars de son mandat d’élu titulaire CFDT au CSE. L’équipe se réorganise ainsi : Bruno Ripoche prend le relais à la commission rédaction et Anne-Flore Hervé rejoint la commission Intelligence artificielle. 


Compte rendu commission rédaction du mercredi 20 mars 2024

Infolocale : comment limiter les fautes ?

Pourquoi ne pas rendre obligatoire Prolexis avant la publication des annonces saisies manuellement ? C’est possible mais ça ne réglerait pas le problème. La rédaction en chef préfère rappeler aux secrétaires et assistants des rédactions de passer Prolexis avant validation.

Comptes nouveaux utilisateurs : où sont les codes ?

Dans certaines rédactions, des stagiaires probatoires pour cet été n'ont pas pu se connecter car ils n'avaient pas de codes d’accès. La rédaction en chef rappelle que les codes sont normalement transmis par mail au chef de rédaction ainsi qu'aux responsables administratifs des rédactions. Si le problème survient à nouveau, il est important d’ouvrir un ticket au service informatique afin qu’il soit traité.

CDD à la rédaction : combien et pourquoi ?

Le service RH souhaite faire évoluer ses outils pour permettre de mieux analyser l’absentéisme dans l’entreprise en 2024 car il est actuellement difficile de faire des statistiques à partir des tableaux des CDD. Concrètement, le service RH ne peut pas donner le nombre de CDD sollicités en 2023, ni leurs motifs, puisqu’il ne dispose pas des bons outils…

Élections européennes : des renforts sont-ils prévus ?

Historiquement, il n’y a jamais eu de renforts, indique la rédaction en chef. Pour 2024, la rédaction a néanmoins obtenu du Parlement européen un CDD de deux mois pour raconter aux jeunes son fonctionnement. « Par ailleurs, un poste spécial Europe, occupé par Fabien Cazenave, a été positionné au service Monde en 2023, rappelle Laetitia Greffié. Il s’occupe de l’Europe avec Cécile Réto. Ils sont complémentaires ».

« Sureffectifs » au siège : peut-on préciser ?

Il s’agit de CDD sur des projets éditoriaux avec des objectifs d’audience fixés par la rédaction en chef. Ils seront pérennisés si la rédaction en chef le juge pertinent « éditorialement » et économiquement. C’est ce qui s’est passé avec la verticale Télé qui a atteint ses objectifs. Un poste a été pérennisé, le second en « sureffectif » est à l’essai comme les CDD de la verticale Tourisme.

Formation vidéo : qui a le droit ?

Tous les journalistes (rédacteurs et SR) peuvent y avoir accès. La rédaction en chef a juste priorisé les journalistes qui couvriront les JO.

Formation OF : combien de pigistes ?

Sept pigistes réguliers ont suivi une formation Ouest-France en 2023. La rédaction en chef rappelle que les pigistes peuvent également suivre des formations en dehors de Ouest-France avec l’Afdas et/ou leur CPF.

Réponses aux mails de la RH : pourquoi ça tarde ?

« La RH essaye d’être la plus réactive possible », assure Carl Collet, responsable des ressources humaines, qui ne partage pas le constat de « communication problématique. » Quel est le délai raisonnable ? « La notion d’urgence est aussi relative », remarque-t-il. Peut-être faudrait-il réfléchir à un moyen d’identifier les bonnes personnes pour interroger directement la source. À suivre…

Arrêts longs : peut-on éviter d’enchaîner les CDD courts ?

Former de nouveaux CDD tous les deux mois, ça prend du temps et c’est usant. La rédaction en chef reconnaît le turnover mais elle ne peut pas anticiper un prolongement d’arrêt maladie. Dans la mesure du possible, elle prolonge le CDD dans le département. Mais parfois, c’est le CDD formé qui n’est pas disponible… L’enchaînement des CDD courts est alors inévitable.

Newsgene : être ou ne pas être une agence ?

Non, Newsgene n’est pas une agence de presse mais pour l’internaute, la signature des textes fournis par Newsgene crée la confusion. La rédaction en chef rappelle que les textes de Newsgene sont signés de trois façons : Ouest-France avec agence pour les articles généraux ; Ouest-France avec Newsgene pour les articles régions hors zone OF et pour les verticales. La rédaction en chef est en réflexion sur ces signatures. 

Qu’en pense la CFDT ? Que cette agence “pas de presse” ne devrait pas être utilisée par Ouest-France pour fournir des articles !

Vos élu.e.s et représentantes CFDT :

Anne-Flore Hervé, Frédérique Guiziou, Christophe Bredin, Marie Toumit, Bruno Ripoche, Martine Goussard, Nathalie Josset.

Rennes, le 20 mars 2024

Absence d’augmentation des salaires et coût de l’inflation ?

A Ouest-France, ce sont les salariés qui en parlent le mieux !

Unnamed


 Vous avez été 343 à répondre à notre enquête sur les salaires et le pouvoir d'achat à Ouest-France,

soit pas loin d'un salarié sur quatre : soyez-en remerciés !

Grâce à vous, nous disposons désormais d'un sondage significatif dont la direction du journal devra tenir compte.

 

Sur 343 salariés d’Ouest-France,  82,8 % considèrent que leur salaire ne correspond pas à leur investissement dans l’entreprise, 93 % notent une baisse de leur pouvoir d’achat ces dernières années et, pour cette raison, 77 % déclarent avoir révisé leur mode vie et, pour 17,2 %, avoir dû trouver d’autres sources de revenus.

Toutefois, à près de 67 % ces salariés croient encore à leur entreprise et n’ont jamais envisagé d’en changer contre un peu moins de 20 % qui seraient prêts à le faire. Enfin, près de 98 % soutiennent la démarche des syndicats dans une demande d'augmentation générale des salaires ce qui représente plus de 20 % de l’ensemble du personnel.

Parce qu’ils ont dû et doivent encore revoir certains de leurs modes de vie et de consommation, quelques-uns de nos collègues ont partagé leur expérience personnelle sur la question du pouvoir d'achat...

Des témoignages qui en disent long sur leurs difficultés face à l'augmentation du coût de la vie, aux heures effectuées sans contrepartie, aux temps partiels non choisis et bien d'autres sujets.

  • Je dois aider mes enfants (dont un en recherche de travail) et je me restreins sur les vacances (durée, destination) et je suis toujours dans le rouge à la fin du mois une fois toutes les factures payées
  • Nous n'avons plus le budget pour partir en vacances depuis l'année dernière
  • Je suis seule avec un adolescent. J'ai réduit la température à la maison mais il fait froid; mon budget alimentation est réduit; nous ne partirons sans doute pas en vacances cet été ou une semaine au lieu de deux et pas d'autres vacances dans l'année alors qu’avant nous partions un peu en avril. Nous n’allons plus au restaurant
  • Je vis seule et je dois tout assumer : le prix de l'électricité, le prêt immobilier, les assurances qui augmentent... je ne pense pas être à plaindre, mais je dois maintenant faire davantage d'arbitrages et surtout, la peur de ne plus pouvoir payer un jour se fait de plus en plus présente
  • Avec un salaire que j'estime correct mais qui mériterait au moins d'être augmenté pour compenser l'inflation, je suis obligée de piocher tous les mois dans mon épargne pour faire face à mes dépenses : enfants étudiants, leurs loyers à payer en plus de mon prêt immobilier, ainsi qu'une petite pension pour chacun
  • Alimentation : produits 1er prix, produits en dates courtes dans les grandes surfaces Vacances : une seule semaine l'été, une seule semaine dans l'année à tarif très réduit sinon impossible
  • Je ne suis pas à plaindre, mais je suis journaliste en locale détachée et le nombre d’heures que j’effectue est absolument hallucinant. J’aurais juste aimé ne pas être à découvert à la fin de chaque mois. J’ai des enfants et j’ai augmenté ma nounou, qui le méritait tout à fait, mais mon salaire, lui, ne suit pas.

Quant à l’image et au sentiment que véhicule l’absence d’augmentation générale des salaires à Ouest-France depuis plus de 10 ans :

  • Difficultés à internaliser les compétences externes qui peuvent gagner bien plus ailleurs. Ouest-France doit rester attractif pour ses collaborateurs actuels mais aussi les futurs et sur la durée.
  • La non augmentation de mon salaire face à l'inflation a un vrai impact sur notre vie. Comparativement à des ami(e)s autour de moi. Dans toutes leurs entreprises, des augmentations ont eu lieu et parfois significatives. Avec le temps, je dirais que je m'appauvris malgré 25 ans d'expérience…
  • Autour de moi, personne n'en revient lorsque je dis que nous n'avons pas eu d'augmentation depuis plusieurs années !

 

L'intersyndicale Ouest-France ne cessera pas de réitérer sa demande d'ouverture immédiate de la NAO 2024 pour obtenir une augmentation générale des salaires !

 

Vos élu.e.s et représentantes CFDT :

Anne-Flore Hervé, Frédérique Guiziou, Christophe Bredin, Marie Toumit, Bruno Ripoche, Martine Goussard, Nathalie Josset.

De012 paie 1

Compte rendu du CSE Ouest-France du 15 février 2024


Augmentations des salaires et rattrapage de l’inflation : la direction gagne du temps … et nous perdons de l’argent !

Lors de la réunion du CSE du 15 février, l’intersyndicale a réitéré par la voix de Martine Goussard (représentante syndicale CFDT) la demande d’ouverture immédiate de la Négociation annuelle obligatoire (NAO), afin d’évoquer la question des salaires et du pouvoir d’achat.

Fabrice Bazard, directeur général, a fait peu ou prou la même réponse que celle faite le  mois dernier par François Greffier, le directeur des ressources humaines auquel les délégués syndicaux avaient adressé la même demande : pas maintenant.

La direction générale envisage l’ouverture de la NAO en juin afin, a dit en substance Fabrice Bazard, d’avoir déjà un aperçu à mi-année sur la marche de l’entreprise.

Traduction : pas avant de savoir s’il y aura des marges…


Qu’en disent vos élu.e.s CFDT ?

La direction semble ne pas comprendre ou ne pas vouloir comprendre. Nous ne demandons pas à partager des restes. 

Il nous a pourtant semblé être très clairs : personne n’a exigé tout tout de suite; la revendication de l’intersyndicale est extrêmement posée et raisonnable.

L’ouverture de la NAO 2024 devra être un début.

Nous réclamons un plan de rattrapage du pouvoir d’achat perdu au cours de la dernière décennie, conséquence de deux facteurs, à savoir l’absence d’augmentation généralisée des salaires depuis octobre 2012 et une inflation cumulée de +19% sur la période 2013-2023).

Rien n’empêche la direction de s’asseoir dès maintenant à la table des négociations pour discuter avec les représentants du personnel du principe et de la méthode de ce plan de rattrapage.

Encore faudrait-il que la direction ne considère pas nos salaires comme une charge, mais comme un investissement dans le bien être et la motivation du personnel, dans le capital humain, qui constitue le principal actif de cette entreprise.

Il faut changer de mentalité et cesser de penser en termes de restes à partager ! Dans ce plan de rattrapage, il faudra planifier un socle pluriannuel d’augmentations et prendre ces augmentations en compte dans le budget prévisionnel.

Nous maintenons donc, avec l’intersyndicale, notre exigence d’ouverture immédiate de la négociation.

Et nous rappelons l’engagement pris dans notre profession de foi électorale : là où la direction voudra négocier de bonne foi, nous répondrons présent. Mais si le dialogue est rendu impossible, la CFDT d'Ouest-France saura se mobiliser fortement pour défendre ses revendications.


Réorganisation des services informatiques : le projet mis sur pause, la copie devra être révisée

C’était l’un des gros morceaux de la réunion du CSE : la direction a présenté son projet de réorganisation de la Direction des services informatiques (DSI) du journal, assortie d’un regroupement des services actuellement éclatés en trois sites sur le même plateau.

A la clé, la création d’un “flex-office”, puisqu’il n’y aurait plus assez de bureaux pour tout le monde, sur l’actuel plateau, un peu rafraîchi, mais pas rénové alors qu’il est sujet à courants d’air et fuites d’eau. L’objectif était une mise en place dès mai, après information et consultation du CSE.

Ce projet présenté a essuyé un barrage de critiques et objections. Sur la réorganisation elle-même, puisqu’on observe un changement de doctrine sans vraiment l’expliquer : hier, il fallait mettre les différents services informatiques au plus près des métiers (rédaction, marketing, etc) aujourd’hui, il faudrait tous les regrouper pour les “synchroniser”.

Quant au plateau DSI, il passerait de 98 places pour 86 personnes à 92 places pour 111 personnes !

L’intersyndicale avait annoncé à la direction son intention de demander une expertise indépendante.

Le directeur général Fabrice Bazard a finalement préféré éviter le clash. “Je me retrouve dans certaines remarques (sic) … Notre volonté est de faire que les équipes adhèrent”, a-t-il déclaré, écartant l’option d’un “passage en force”. Il propose : “Co-construisons”.

Le projet est donc mis en pause, et le directeur des services informatiques, Christophe Duprat, devra revoir sa copie en élargissant la concertation (à la DRH, à la rédaction…).

Au passage, Fabrice Bazard propose qu’un “bilan” soit établi sur les espaces de travail, donc sur l’open space, le flex office… Les deux existent sur le plateau de la rédaction à Chantepie, avec de la promiscuité, du bruit et de la difficulté de concentration, une course aux salles de réunion et une perte de temps depuis des années. La rédaction en chef, elle, n’a pas eu à patienter : quelques semaines seulement après avoir emménagé dans son propre open space de la tour, elle a fait rétablir des cloisons…


Qu’en disent vos élu.e.s CFDT ?

Ils saluent la décision de bon sens de réviser la copie, espèrent qu’elle débouchera sur un projet combinant efficacité et qualité de vie pour nos collègues des services informatiques.

Ils se félicitent qu’une réflexion sur les espaces de travail s’engage et ils demandent à ce que ceux qui y vivent et les représentants du personnel y soient associés. 

 

Activité shopping

L’activité Shopping a été lancée suite au bon accueil des codes promos, disposant d’une bonne visibilité en ligne grâce au référencement (Pour vous faire une idée : https://www.ouest-france.fr/shopping/).

Ouest-France bénéficie de commissions sur le chiffre d’affaires de l’annonceur en fonction des ventes effectuées depuis nos “articles”. Le service se concentre sur la production de contenus spécifiques orientés vers l’audience. En 2023, 2 millions d’euros ont été générés par ce biais. En 2024, 5,6 millions sont attendus dans le budget prévisionnel. L’objectif, à moyen terme, est de décliner la rubrique sur des marques locales en plus des grosses marques nationales où nous sommes déjà très présents. Ouest-France agit également en tant que prestataires de service pour 20 Minutes et La Dépêche pour les accompagner sur leur lancement dans le domaine. 

Au niveau organisationnel, ces équipes, actuellement chez Ouest-France, seront rapprochées chez Additi, en discussion avec les salariés concernés : la direction promet “souplesse” et “choix”. Le plan sera présenté au prochain CSE pour avis, dans l’objectif de faire évoluer l’organisation en mai : la finalité est de bien séparer activité commerciale et activité éditoriale.

Vos élu.e.s CFDT soutiennent fermement la “muraille de Chine” entre les activités, garante de l’indépendance éditoriale de Ouest-France.

 

OF radio et OF TV. Le développement de notre média passera par le développement audio et vidéo. Le pôle audiovisuel, qui devra s’intéresser à la fois à l’aspect éditorial et la monétisation, sera sous la responsabilité du directeur général Fabrice Bazard. Il aura vocation à travailler avec les rédactions, Additi, les radios du groupe, mais sera également en contact avec les radios et télévisions externes.

La première mission, confiée à Edouard Reis-Carona qui sera chargé de diriger ce pôle, sera d’organiser et de dessiner ce projet large et transverse, en associant les rédactions locales, le service vidéo, les télés locales, ainsi que notre partenaire Mstream, avec qui nous travaillons régulièrement pour la vidéo. 

Le premier objectif est d'”aller plus loin” en termes de vidéos, dans l’originalité, l’identité et les formats. Fabrice Bazard a souligné que cela passe avant tout par la qualité, et pas forcément la quantité. Le deuxième objectif serait le lancement d’une radio OF, puis d’une télé OF en troisième objectif. Ce développement nécessite un alignement de l’informatique avec la vidéo. La question des acquisitions se pose également, pour trouver des ressources ou outils pour l’instant manquants dans l’entreprise.

 

Rédaction en chef. Suite à l’annonce du départ d’Edouard Reis-Carona de la rédaction chef, ses missions seront ventilées. Il continue de suivre le sujet des sports jusqu’au terme des JO. Le numérique et l’environnement dépendront d’autres rédacteurs ou rédactrices en chef. Le pôle chaud sera quant à lui rattaché à un autre supérieur hiérarchique.

Ouest-France Demain. Les deux salariés coordonnant l’opération, Anne-Marie Morvan, coordinatrice de projets, et Alexandre Phalippou, chargé de projet Ouest-France Demain, ont dressé un bilan de la concertation : 90 ateliers, 850 participants, 2 250 propositions émises, de la simple remarque au concret détaillé, qu’on a “commencé à éplucher”. Toutes les propositions sont classées : pas possible, déjà fait, en cours, à transformer en chantier… C’est le cas pour une dizaine de thématiques : info positive, mieux faire savoir qu’on est indépendant, résumés d’info, hiérarchisation sur le site, complémentarité web/print, journal de l’été, etc.

Format du journal. C’était l’une des questions évoquées lors du brain-storming OF Demain, l’une des questions soulevées aussi dans les panels de lecteurs. Celle-ci aura une réponse rapide, d’ici le CSE de mars : “C’est au directoire de prendre la décision (...) On a tous les éléments pour la prendre (...) Je ne connais aucun journal qui ait relancé sa diffusion en changeant de format”, a souligné François-Xavier Lefranc, visiblement pressé de passer à l’étape suivante, à ses yeux plus décisive : la maquette, pour laquelle il évoque le recours à un directeur artistique, compétence que l’on n’a pas en interne.

“Dettes” de congés. Des salariés ont vu leur “dette” de congés apurée à leur insu, souvent à l’occasion d’arrêts maladie longs. De ce fait, ils ont été privés de la possibilité de remettre le compteur à zéro au moment du départ en retraite. Leurs demandes écrites d’explications sont parfois restées sans réponse ou sans réponse convaincante. Le DRH François Greffier invite ceux concernés, pour la plupart journalistes, à se rapprocher par e-mail d’Anaïs Guignard à la direction des ressources humaines.

Rédaction de Redon. Le CSE a donné un avis unanimement négatif au déménagement de la rédaction de Redon dans de nouveaux locaux, en avril 2024 : ces locaux situés à l’étage sont dépourvus d’accès pour les personnes à mobilité réduite.

 

Vos élu.e.s et représentantes CFDT :

Loup Lassinat-Foubert, Anne-Flore Hervé, Frédérique Guiziou, Christophe Bredin, Marie Toumit, Bruno Ripoche, Martine Goussard, Nathalie Josset.

Bandeau separation blog 1

Commission rédaction du 14 février 2024

Réunie le 14 février 2024, la commission rédaction du CSE s’est penchée sur les progrès très attendus de Kelio, la question de l’organisation de l’audiovisuel, le Pôle web Normandie, la solidarité départementale, la couverture des JO et du 80e anniversaire du Débarquement, le retour des professionnels locaux sur Infolocale…

Une V2 de Kelio pour l’été

Si le déploiement de Kelio est terminé, le chantier du “Qui est là” reste en cours. En fonction des remontées, la RH va proposer une V2, une version améliorée pour l’été. Avec des précisions sur le type de télétravail, une identification supplémentaire quand on travaille le matin ou le soir, au web ou aux sports, et des spécificités comme les délégations et les détachements. Une solution sera ainsi apportée pour le rattachement des secrétaires à leur rédaction. Les départements seront mis à contribution pour mieux identifier les besoins. Et il y aura une tournée pour discuter de la prise en main. 

Un canal Teams ayant été mis en place pour les RAR, la RH en assure le suivi et répond au fur et à mesure. “Depuis janvier, il y a moins de soucis, indique Jean-Dominique Hardy, directeur de projets. De nombreuses améliorations sont en cours, notamment au niveau de la paie.” En particulier celle des CDD, dont la gestion restait lourde, “imposant de multiples interventions manuelles”. Il est donc prévu de faciliter le travail.
Autre amélioration : les absences enregistrées dans Kelio vont arriver automatiquement dans Outlook.
On attend également une version améliorée de l’espace personnel Kelio qui reste décevant : il devrait être enrichi avec des vignettes affichant les compteurs, comme par exemple les jours positionnés prévisionnels de l’exercice.
Pour la création des plannings du prochain exercice, les équipes managériales seront accompagnées. La RH (Jean-Dominique Hardy) fera une présentation des méthodes et fonctions de plannings types lors de la tournée prévue, comme les plannings pré-remplis pour faciliter l'organisation des grandes équipes.

Parmi les améliorations souhaitées, comme une meilleure visualisation, une impression plus claire, ou pouvoir lire le planning des autres services avec lesquels on travaille, la RH va formuler les demandes auprès du prestataire dont “les coûts de licence restent élevés”.

Quant à la version du planning sur téléphone, une ”attente très forte”, elle n’est “pas possible” dans la version actuelle.

Autre chantier qui démarre en mai, aussi “pour mutualiser et réduire les coûts”, l'intégration prochaine des JDLO dans la BDD du groupe. 

Le matériel renouvelé au cas par cas

Sur la question du matériel informatique vieillissant, il n’y a pas de plan de renouvellement automatique. Il se fait progressivement en fonction du réaménagement des espaces, des besoins et du budget. En cas de souci, faire remonter les demandes au manager, elles sont traitées au cas par cas.

Une solidarité départementale “ponctuelle”

Il n’y pas un compte précis de jours affectés à la solidarité départementale. Chaque rédaction préfecture est dotée de moyens supplémentaires pour répondre aux besoins ponctuels suivants : maladie de moins de 8 jours, en cas de formation, supplément ou d’effort rédactionnel validé par la direction départementale. La solidarité peut parfois être  demandée à des multiples de taille moyenne.

Et une surdotation prévue dans les multiples

Toutes les multiples démarrent l’année avec un sureffectif plus ou moins important selon la taille de la rédaction et les besoins potentiels de renfort. “La surdotation permet de prévoir autant que faire se peut les besoins : délégations, absences prévues, week-ends à récupérer, formations, maladies de plus de 8 jours”… Il ne sera pas fait appel au CDD avant d’avoir épuisé la surdotation de départ.

26,75 équivalents temps plein vacants pourvus par des CDD

Il y a toujours des postes vacants (non occupés par des CDI) dans les rédactions locales, aux sports et au siège. Soit 26,75 équivalents temps plein. Ces postes sont actuellement pourvus par des CDD. 

Plus de femmes photographes

Concernant l’effectif des photographes, ils sont actuellement 14 titulaires. Plus 1 CDD à Brest, 1 CDD à Caen et 1 alternant vers Caen. On compte aussi trois pigistes photos à Paris, un en Mayenne et un en Sarthe.

Un poste se trouve vacant au siège ainsi qu’un 80% à Brest. Avec, comme le précise Aurélie Lemaître, rédactrice en chef déléguée aux ressources humaines, “la volonté de féminiser les équipes à l’avenir”

Pas de prime pour les JO

Tous les plannings des journalistes travaillant sur les JO sont établis : 16 sont accrédités sur JO, 5 sur les Paralympiques.10 journalistes des régions et d'âges divers viennent en renfort au desk et sur l'Edition des Jeux. 

Affectés à des sports en particulier, ils vont travailler au rythme de six jours d’affilée sur l’événement avant le jour de repos légal. Certains feront les deux semaines d’autres n’en feront qu’une. Il n’y a pas de primes pour les JO.

Vers la fin du calcul de l’indemnisation la veille du jour férié ?

La Rédaction en chef l’admet volontiers : avec sa compensation calculée la veille, “le système actuel est obsolète”. Et donc “il faut revoir le fonctionnement des compensations des jours fériés”. En particulier les samedis fériés travaillés mais hélas considérés comme des samedis normaux.

Le Pôle web Normandie au rendez-vous de l’audience

Lancé en novembre 2023, le Pôle web Normandie a l’ambition de gagner en audience et d’harmoniser les pratiques : “Globalement, on est au rendez-vous de la production numérique et des audiences, note Sébastien Grosmaître, rédacteur en chef délégué à l’information locale et régionale. Et les équipes soulignent une meilleure couverture, un collectif et un gain en fluidité.” 

Pour les 5 SR web affectés à cette organisation régionale d’actu chaude, il reste des points à améliorer : les horaires, la charge de travail le dimanche (notamment la vidéo) et la communication, comme les points d’étape entre les chefs, pour les prévisions ou les validations. Une inquiétude émerge : que l’audience de ce pôle régional se fasse au détriment de l’actu web locale et des dossiers locaux. “On va regarder tout ça, promet Sébastien Grosmaître. Ce pôle est très récent, encore en construction. Mais son audience est déjà prometteuse.”

Une réunion Rec/pigistes programmée

Une réunion de la Rec avec les pigistes va être programmée. Actuellement, OF compte 52 pigistes réguliers, répartis un peu partout dans le monde.

Les collaborations avec les pigistes restent limitées à trois bulletins de salaire par an. En 2022, 19 pigistes ont travaillé sans carte de presse, puis 23 en 2023. “Aucune collaboration ne s’est interrompue à notre initiative, précise la REC. On ne lâche pas un pigiste sous prétexte qu’il n’a pas obtenu ou renouvelé sa carte de presse.”

La pub locale de retour dans les annonces Infolocale

La Rec l’admet : “On s’est éloignés des petites structures, des commerces de proximité”. Tout un réseau qu’il “faut pouvoir réactiver”. D’où l’apparition d’annonces Infolocale pour les professionnels (Commerces et services) payantes dans Ouest-France. Il y en aura deux sortes : annonces loisirs, cultures et sports dans les Agendas des communes et annonces événementielles (anniversaires, promotions) dans la rubrique “Près de chez vous”. Elles sont pour l’instant, et de façon expérimentale, gratuites sur les agendas numériques.

Quelle organisation pour les vidéos et l’audiovisuel à OF ? 

Au siège, les contenus vidéos sont désormais relus au sein du service vidéo après une expérimentation au pôle éditing du Desk de septembre à décembre. La relecture peut aussi être effectuée par la REC de jour. Mais le système n’est pas satisfaisant. Déjà, il prend beaucoup de temps et nécessite une formation. Il sera modifié dans les semaines à venir. 

L’objectif fixé : pouvoir intervenir directement dans les projets vidéos, modifier directement les textes. Mais quelle serait la meilleure organisation ? Une question qui se pose aujourd’hui à l’ensemble de l’audiovisuel à Ouest-France. 

Peut-être la création d’un poste dédié à cet editing multimédia, un genre d’équivalent SR web formé à intervenir sur les vidéos ? Les vidéos de toutes les locales ? Et aussi les podcasts ? S’agit-il de spécialisation ou de partage des compétences ? La fonction s’annonce importante pour l’avenir. “Le besoin existe et sera comblé”, rajoute la REC. L’organisation, qui reste à définir de A à Z, commence à se dessiner…

Ambitieux 80e anniversaire du Débarquement

Un 52 minutes, des directs vidéos, des séries spéciales, des suppléments, des podcasts, des Bds, des livres…Et, du 1er au 29 août 2024, 100 jours d’actu, un feuilleton qui raconte au jour le jour le débarquement. En autant d’épisodes, print et web. Pour raconter le 80e anniversaire du Débarquement, le dispositif Ouest-France, très ambitieux, aligne une foule de propositions. Certaines inédites, voire bilingues, comme cette jaquette spéciale de 8 pages en toutes éditions le 6 juin, pour enserrer le journal, en collaboration avec le journal britannique Le Guardian avec lequel on échangera des histoires. Ou cet hors-série, appelé Now and then”, qui superposera des photos d’époque et actuelles.Ou encore ce livre sur l’histoire des cimetières normands…

Plus de pub, de parité et de visibilité pour l’Edition des Jeux, consacrée aux JO

Ce nouveau produit numérique de 60 pages lancé pour les JO reçoit “une bonne perception interne et externe”, et “ses contenus et sa maquette sont appréciés” selon son “sponsor” Edouard Reis-Carona. Le bémol : il faudra “plus de parité dans les sujets”.

20 000 lecteurs l’ont découvert via le journal, 3 000 via le kiosque. Malgré le persistant “défaut de visibilité” qui dévalorise la production numérique de OF, à l’instar de Regards ou de Ruralités..

“Source de revenus supplémentaires”, sa diffusion externe est assurée via la plateforme SNCF et le pass-presse des abonnés Canal Plus: “Chaque téléchargement est facturé”. Un numéro imprimé sera, aussi, testé en direction des abonnés. Enfin côté annonceurs, l’EDJ donnerait “ de nouvelles perspectives” :”On doit dynamiser la commercialisation des espaces pubs.” Effectivement…

Trop de communiqués tuent le fil AFP...

A propos des communiqués d’entreprise qui peuvent inonder le fil AFP en fin de journée, “phénomène fréquent et connu”, Christian Lerosier, rédacteur en chef chargé des infos locales et régionales, va poser la question à l’AFP : “Normalement, ces communiqués sont bien identifiés comme tels, précise la rédaction en chef. En cas d’anomalie, ne pas hésiter à faire remonter l’information.”

 

Vos élus et représentants CFDT :

Loup Lassinat-Foubert, Anne-Flore Hervé, Frédérique Guiziou, Christophe Bredin, Marie Toumit, Bruno Ripoche, Martine Goussard, Nathalie Josset.

Bandeau separation blog 1
Bandeau separation blog 1

« L’IA, c’est une révolution ! »

Une méga-info à lire dans notre compte-rendu du CSE extraordinaire du 23 janvier 2024

 

« L’IA, c’est une révolution ! résume Fabrice Bazard, directeur général. À mettre sans doute sur le même plan que la révolution Internet ». Au cours du Comité social et économique, CSE, extraordinaire de ce mardi 23 janvier 2023, la Direction Générale a présenté ses projets, multiples, et ses ambitions, très fortes, concernant l’IA, l’Intelligence Artificielle générative et « ses extraordinaires possibilités créatives ».

L’IA, pour gagner du temps ?

« Tout ce qui sera dégagé comme temps grâce à l’IA sera réinvesti au profit du journalisme. Ce n’est pas un outil qui sert à supprimer des postes mais à dégager des moyens », a répondu François-Xavier Lefranc, président du directoire, à cette question de la CFDT : « quel impact aura l’utilisation de l’Intelligence Artificielle sur l’emploi dans la rédaction ? »

Une déclaration confirmée par Fabrice Bazard, directeur général : « Il n’y a pas trop de journalistes, il n’y en a pas assez ! L’IA doit permettre de dégager du temps pour l’investigation, pour aller sur le terrain, lancer des enquêtes, être à l’écoute des gens ».

L’intersyndicale dénonce la méthode de la DG

Les syndicats ont déploré, dans une déclaration commune, un problème crucial de méthode sur cette présentation de l’IA aux représentants du personnel. « Une nouvelle fois, des expérimentations ont été lancées sur de nouveaux outils qui pourraient modifier fortement l’organisation du travail sans information ni consultation du CSE, ont déclaré ensemble les syndicats. Ce qui pourrait caractériser un délit d’entrave syndicale ».

Le cas est ici flagrant : ces expérimentations ont été exposées par Fabrice Bazard à l’ensemble du personnel, le lundi 22 janvier, lors d’un Direct avec la DG sur Teams, la veille même de la première réunion d’information du CSE !

Maladresse ou  mépris ?

Cela tranche avec « la volonté de dialogue social de qualité » manifestée en décembre 2023 par François-Xavier Lefranc, lors de l’installation du nouveau CSE. Et c’est d’autant plus déplorable que Fabrice Bazard a commencé sa présentation de l’IA à Ouest-France en la déclarant indissociable de « l’éthique » et la de « transparence ».

« Il faut être souple » ou la question de la mobilité professionnelle

Le DG l’a redit : « Nous n’avons pas les moyens de créer des postes supplémentaires. Mais nous avons la conviction qu’à moyen terme, la rédaction va grandir et se renforcer ». D’où la mobilité professionnelle : « Il faut être souple, avance Fabrice Bazard. Nous pouvons tous aussi évoluer sur notre métier ».

C’est-à-dire ? « Passer de la locale à l’audio ou à la vidéo ». Car l’IA nous aiderait « à se réinventer sur les tâches journalistiques ». 2024 verra éclore les idées concernant l’IA, et ça va s’accélérer en 2025 : « On a deux-trois ans pour un changement en profondeur », prédit Fabrice Lazard.

Tous sensibilisés et formés

La direction a affirmé sa volonté de sensibiliser l’ensemble des collaborateurs, de tous les métiers, à la question de l’IA. Des formations seront également assurées pour accompagner les salariés.

L’IA hyper performante « pour récupérer des infos »

Quelques exemples d’usages de l’IA ? On peut imaginer qu’elle pourra éditer les communiqués en brèves. C’est, déjà, un outil hyper utile et performant pour récupérer des infos et traduire en français n’importe quelle langue. On pourra aussi, sur le modèle « text to speech » (synthèse vocale), transformer des articles en audios, traduire le rédactionnel en sons.

Au Monde, ils utilisent déjà l’IA pour trier les dépêches des agences et les réécrire. Chez actu.fr, ils se servent de l’IA pour écrire des résumés, des « synthèses en trois points de l’article » qui, c’est remarqué, « incitent à la lecture ».

L’IA pourrait, aussi, produire des vidéos pour les réseaux sociaux, voire réguler les commentaires des internautes, si on décide de les rouvrir. Pour les infos locales, l’IA pourrait les enrichir en récoltant les avis des contributeurs « pour améliorer la qualité et la pertinence » de leurs contenus.

Muse, portail sécurisé pour tous

La DG a détaillé le nouveau projet interne Muse : fait maison, un « portail » vers l’IA qui comprendra l’ensemble des outils liés à cette technologie. On y trouvera donc les ressources internes, les ressources installées sur notre plate-forme. Et on aura également un accès vers les ressources externes.

Muse répondra avant tout aux besoins de sécurité et de conformité. Même si, pour des questions de « confidentialité », le Groupe restera lié par contrat avec Microsoft. La direction estime entre « 20€ et 25€ par mois et par utilisateur », le coût, « significatif », de l’IA. Un coût « lié au nombre de requêtes ».

Chacun peut avoir besoin de l’IA

Selon Fabrice Bazard, « tous les métiers seront touchés d’une manière ou d’une autre par l’IA ». De la rédaction à la comptabilité, de l’administration au marketing. Un service qui « a des enjeux très élevés sur les abonnements de plus en plus hybrides, avec des jeux et de la musique ».

Chaque demande individuelle concernant l’utilisation interne de l’IA devra être remontée au manager, qui pourra ensuite la valider, en expliquant les objectifs et le but de la démarche. Toutes les initiatives seront étudiées, puis mises en œuvre si elles démontrent un intérêt. Un bilan sera fait fin 2024, « année d’expérimentations ».

Des expérimentations à Ouest-France et dans le Groupe

Différents tests sont actuellement menés à Ouest-France :

  • Une centaine d’articles par jour sont déclinés automatiquement en contenu audio grâce au text-to-speech, dans « une perspective d’accessibilité ».
  • Dans Swing, l’IA analyse le texte pour suggérer des tags. Ou peut créer un résumé succinct en liste à puces. Dans les deux cas, « éditables, modifiables, corrigeables ».
  • Au service Sports, la recherche est facilitée dans les banques de données, avec une extension possible aux autres métiers confrontés à de grandes quantités de données (marketing, service clients…)

Et aussi dans le Groupe :

  • Aux Journaux de la Loire, JDLO: un accompagnement des SR lors de la mise en page du journal.
  • Chez Additi : l’illustration des offres marketing et la génération des accroches.

« Il faut avancer vite »

C’est ce que souligne la direction du journal. On ne peut pas « se permettre de rater le train de l’IA ». Et l’on doit faire « notre propre expérience », afin de déterminer comment on l’utilisera selon nos standards. « On doit, c’est fondamental, maîtriser cette technologie, insiste Fabrice Bazard. Les médias qui n’utiliseront pas l’IA seront disqualifiés ».

Reste qu’aucune des expérimentations menées actuellement n’aborde le cœur du métier d’Ouest-France: le journalisme. Alors même qu’une quarantaine de collègues utilisent, au quotidien depuis plusieurs mois, chatGPT, officiellement bannie depuis novembre dernier, pour, par exemple, extraire l’information de longs communiqués et les transformer en brèves, bien sûr relues. Ce qui leur dégagerait du temps pour « d’autres tâches journalistiques à plus forte valeur ajoutée ».

« Toutes les questions seront traitées », promettent en substance Fabrice Bazard et Philippe Boissonnat, le rédacteur en chef, directeur des rédactions, en charge de l'anticipation : « On est juste au début de la réflexion collective ». Et ils précisent que : « Les journalistes intéressés par l’expérimentation peuvent en faire part, via leur hiérarchie. Et des autorisations pourront leur être accordées pour utiliser une IA validée par le journal ».

Un enjeu : la sécurisation de nos contenus

Pas question cependant pour l’ensemble des salariés d’utiliser chatGPT au travail. La Direction a rappelé l’interdiction d’utiliser les licences gratuites des IA génératives. Seul l’outil Muse permettra une « convergence, un suivi et une utilisation sécurisée » de l’IA au sein de l’entreprise.

Bientôt, « les contenus générés par IA ne pourront plus être distingués des contenus générés par l’humain », avertit Fabrice Bazard. Nous avons donc un fort enjeu de confiance et de sécurisation de nos contenus. Pour cela, les régulateurs, comme l’Europe, devront se mettre d’accord pour exiger une identification des contenus générés par l’IA ».

Pour garantir la traçabilité de nos contenus, la direction réfléchit au potentiel de la « blockchain » - cette technologie de stockage et de transmission d'informations sans autorité centrale - en répétant que « la confiance et la transparence sont primordiales ». Ainsi, les articles travaillés à l’aide d’IA, comme les résultats d’élections ou les bulletins météo, devraient être mieux identifiés, voire « pucés ».

La question du prix de l’énergie

On le sait, les data centers consomment beaucoup d’énergie. À OF, l’arrivée de l’IA aura « un impact que la DSI est en train de mesurer actuellement ».

 

Lors de la toute récente négociation sur le fonctionnement du CSE, l'ensemble des syndicats a reclamé, et obtenu, la création d'une commission sur l'IA.

Vos élus de la CFDT auront ainsi l'occasion de veiller aux règles de son utilisation, à ses impacts sur les conditions de travail et sur l'emploi et pourront poser toutes les questions qui vous interpellent sur cette nouvelle technologie.

N’hésitez pas à nous contacter sur cfdt@ouest-france.fr !

 

Vos élus et représentants CFDT :

Loup Lassinat-Foubert, Anne-Flore Hervé, Frédérique Guiziou, Christophe Bredin, Marie Toumit, Bruno Ripoche, Martine Goussard, Nathalie Josset.

Bandeau separation blog 1

 

 

Ouest-France, le Journal des Jeux !

À lire dans ce copieux - mais digeste - compte rendu de la commission rédaction

du 18 janvier 2024 ...

JO de Paris : 15 journalistes OF accrédités et le Journal des Jeux, notre magazine dédié 100% numérique

Face aux Jeux Olympiques et Paralympiques, face à l’événement le plus le plus couvert en images, le plus médiatisé du monde, comment, à Ouest-France, va-t-on se distinguer ?

« En proposant un récit original multi supports, en déployant tous les modes journalistiques, avec une stratégie de live-vidéos très puissante », répond Édouard Reis Carona, rédacteur en chef en charge de l’innovation numérique.

Même s’il « n’aime pas trop le terme », « ERC » est le sponsor de l’ambitieux projet éditorial dédié aux JO de Paris, célébrés du 26 juillet au 11 août 2024.

En co-pilotes, Philippe Joubin, ex-journaliste pour l’Equipe et Voiles et Voiliers, rédacteur en chef délégué, chargé des suppléments, et Vincent Côté, rédacteur en chef délégué, chargé des sports. Dans l’organisation, également, un comité formé des patrons de toutes les filiales du groupe SIPA et un comité de pilotage pour synchroniser les différents services (rédacs, DCM, DSI, DSN).

Parce que « les JO, c’est bien plus que du sport », seront aussi explorées les thématiques liées comme l’environnement, la politique, le tourisme, les relations internationales... Plus de 110 papiers sont déjà en magasin.

Pour la couverture des JO, 15 journalistes Ouest-France sont accrédités. Avec 1 seul photographe « vu l’embarras du choix » fourni aux médias par la base d’images du pool de photographes des JO. En comparaison, 20 Minutes n’a “que” 4 journalistes accrédités. Pour les Jeux Paralympiques, l’équipe OF descend à 5.

Les JO, c’est beaucoup de formats longs, des interviews, des enquêtes, des reportages : « Une quinzaine de lives à assumer chaque jour » pour le web et 4 pages quotidiennes pour le print. « Sur le plateau, l’équipe rassemblera une quarantaine de personnes, avec le renfort d’une dizaine de journalistes sportifs venus des départements, détaille Vincent Côté. Au siège, sont prévus 2 équipes de 10 deskeurs ».

Avec 7 SR JO répartis sur l’Edition du soir, les IG et les pages régions : « Pendant les JO, il ne se passera rien d’autre sur le territoire ! »rappelle Vincent Côté. Pas une seule autre manifestation sportive de prévue et plusieurs festivals décalés, « des clubs aux forces de l’ordre, tout le monde sera mobilisé à Paris ! »  

« Preuve de notre forte ambition » pendant ces JO, « 20 journalistes sportifs supplémentaires seront recrutés à l’extérieur en CDD », annonce Carl Collet, responsable RH Rédaction. Ces 20 journalistes viendront compléter ce service JO constitué de 90 journalistes maison.

Car OF lance un magazine 100% numérique, son “Journal des Jeux” : « fil conducteur de l’événement », ce JDJ est un journal « très enrichi » de 40 pages à part entière, avec une maquette inédite, un portfolio... Formés à cette nouvelle forme, 2 chefs d’édition vont gérer l’équipe de SR dédiée à cette édition spéciale des Jeux.

D’abord mensuel jusqu’au 31 mars, puis bimensuel jusqu’au 31 mai, hebdo jusqu’au 31 juillet, le Journal des Jeux devient quotidien du 19 juillet au 12 août. Avec une reprise quotidienne pendant les Paralympiques. Le Journal des Jeux sera dispo sur les kiosques, gratuit pour les abonnés et « peut-être aussi » accueilli sur l’application Cafeyn qui regroupe 2 000 titres de presse.

Ce Journal des Jeux représente, « un labo pour l’après, assure Edouard Reis Carona. C’est proposer autre chose à nos lecteurs en mettant en valeur notre création audiovisuelle ». Et il coûte combien ce JDJ ? Grâce à la pub, « il serait rentable avant même d’être sorti ! », poursuit Edouard Reis Carona, qui attend la réponse -on l’espère rapide et positive- de trois gros annonceurs.

Pour les JO sont aussi prévus : une émission télé spéciale créée au Siège. Et un supplément format DoF, plus une jaquette événementielle de 4p par édition, un hors-série sur l’histoire de Jeux, peut-être un autre hors-série sur le 3 mâts Le Belem qui ramène la Flamme. Et aussi des podcasts, des « Chroniques Olympiques », seront lancés avec Hit West notamment :  « preuve de la puissance de l’offre d’OF », dixit ERC. Et trois livres sur les Jeux vont sortir aux éditions Ouest-France...

52 journalistes pigistes validés

Une liste de 52 pigistes réguliers vient d’être validée pour 2024. Leurs entretiens ont tous été menés il y a 2 ans. Et tous ont eu et auront un entretien individuel avec le chef de service dont ils dépendent, même les pigistes travaillant à l’étranger. Pour les formations, ils doivent voir directement avec le service formation.

Plus de points pour nos correspondants locaux !

Lors de ses vœux aux correspondants, Christian Lerosier, rédacteur en chef délégué à l’info locale et régionale, a confirmé, bonne nouvelle pour eux, l’évolution de leurs honoraires :

En 2024, le budget alloué aux correspondants atteint les 5,046 M€. En 2020, il était de 4,78M€, en 2021 de 4,802M€, en 2022 de 5,190 M€ et en 2023 de 4,945 M€.

En juin prochain, la cotation de l’article valorisé passera de 25 à 26 points, une augmentation de 4%. Et, en septembre, le prix du point sera augmenté de 2 centimes d’€. Le point urbain passe à 0,98€ et le point rural à 1,06€.

Projets éditoriaux : énormes !

Année formidable, 2024, c’est, d’abord, “Le 80e” ! Le 80e anniversaire de notre journal !

Et, si les locales font leur propre choix quant à leurs projets éditoriaux, l’année 2024 s’annonce plus que riche pour ceux des pages générales.

Chacun doté d’un pilote, ces projets éditoriaux sont guidés par « la recherche de l’exclusivité », dominés par « les enjeux environnementaux » comme l’annonce Laëtitia Greffié, rédactrice en chef, notamment chargée des services d'infos générales.

En plus des JO, la liste en actu impressionne : les élections européennes, les élections américaines, les fêtes maritimes Brest 2024, le Tour de France, le Vendée Globe...

Autant de « grands entretiens » et des nouveaux projets « autour de la science et de la santé », la « verticale écrans-média » et « la verticale consommation », ainsi que « la thématique emploi formation » alors que, déjà « bien lancée » et hyper intéressante, « la thématique Outremer se poursuit ». On met encore plus le paquet sur « l’audio et la vidéo » et « comment on les articule en projet éditorial ». Sans oublier le « projet orthographe » et « tout ce qui concerne l’IA », l’Intelligence Artificielle. Et, bien sûr, l’impressionnant chantier Ouest-France demain, « pour lequel il faut que tout le monde s’exprime, soit associé et que ça aille assez vite! »

« C’est énorme ! » ont réagi les délégués syndicaux de la commission rédaction : « Oui ! a répliqué Laëtitia Greffié. Mais une rédaction sans projets n’est pas une rédaction ! »

La nationalité dans la Charte des faits divers

On a à nouveau abordé la refonte de la Charte des faits divers. Et en particulier la question de la nationalité. Qui a, effectivement, lors des sessions de travail, « donné lieu à de vifs débats », comme l’a commenté Philippe Boissonnat, directeur des rédactions.

Présentée via Teams à toutes les équipes, « accueillie très positivement », avec ce mérite d’avoir « relancé le dialogue entre les SR et les localiers » et la qualité « d’homogénéiser les pratiques », cette nouvelle Charte des faits div’ est, résume le rédacteur en chef, « une invitation à faire des faits divers, pas à les fuir ! »

Avant, on précisait la nationalité seulement quand elle éclairait les faits : « Maintenant, on la donne, mais ni dans le titre ni dans l’accroche, a précisé Philippe Boissonnat. C’est une info comme l’âge ou le sexe ».

Sur l’inquiétude d’instrumentalisation potentielle ? « On n’a jamais pu empêcher le RN de progresser, a résumé le directeur des rédactions. Et on n’empêchera pas les gens d’avoir des préjugés à la con ! ».

Le travail n’est pas complètement fini : une réunion de débriefing sur les remontées des rédactions est prévue le 1er février prochain.

On reste abonné à “X”

Ouest-France reste abonné à “X” (ex Twitter), le réseau social « essentiel aux médias ». Pour info, la démission de la première ministre Elisabeth Borne a été annoncée uniquement sur la plateforme d’Elon Musk. Et absolument toute la communication d’Emmanuel Macron passe par X ! « On a pris position pour dénoncer ses dérives et on a engagé des procédures judicaires, a détaillé Edouard Reis Carona. On ne publie rien sur X sauf pour répondre éventuellement aux gens. On fait de la veille, car on ne peut pas ne pas y être. X reste la place publique la plus puissante du numérique en termes d’information ».

250 IPhone 12 livrés en 2024

Après la livraison de 277 IPhone en 2023, « 250 IPhone 12 seront déployés en 2024 », a annoncé Aurélie Lemaître, rédactrice en chef déléguée. En espérant que les collègues qui traînent encore leur vieil IPhone 8, quand même « compatibles avec Mojo », en bénéficient tous...

82% des abonnements viennent des locales

Bravo aux locales qui assurent 82% des abonnements ! Contre 7% aux IG: « Normal, explicite Laëtitia Greffié. En IG, on a beaucoup moins de contenus payants, beaucoup d’articles reposant sur les agences de presse et non sur des reportages maison ».

En moyenne, pour 100 articles en locale, six abonnements sont déclenchés. « La plupart des gens s’abonnent pour lire un article en particulier, indique Nolwenn Pasquier, directrice du marketing. Et ce qui déclenche l’abonnement reste l’émotion ».

L’émotion face à un horrible fait divers mais aussi l’impact d’une « belle histoire » et l’importance de « la proximité géographique » bénéficient au contenu payant. « Celui qui touche les gens, leur donne envie de s’abonner et de rester abonné ». Afin d’arriver, fin 2024, à l’objectif martelé par le directeur général Fabrice Bazard: « Atteindre les 100 000 abonnés numériques dont un tiers également en abonnés papier ».

Sauf qu’il y a des gens très énervants, qui s’abonnent, profitent de la première semaine gratuite et se désabonnent juste avant de payer : « Le taux de conversion peut paraître faible mais les gens nous ont quand même confiés, une première fois, leurs coordonnées bancaires et c’est un –premier- grand pas », assure Nolwenn Pasquier.

A suivre, toujours dans l’optique « d’adapter l’offre aux profils des utilisateurs », une nouvelle expérience d’abonnement, le “Pass partout”, un modèle « hors normes », un paiement à l’article seul, « ou peut-être deux ou trois », dédié à une « population plus marginale ».

C’est curieux, « presqu’aucun éditeur ne pratique ce modèle en France ».

Pas de commission d’embauche en septembre

Pas de commission d’embauche annoncée en septembre prochain, aucun budget n’y étant -pour le moment- alloué. Cependant, cinq postes restent ouverts aux candidats jusqu’au 26 janvier, celui de reporter photo dans le Finistère et quatre postes de SR.

Bientôt “Qui est là ?”

« Un peu compliqué à adapter sur les IPhone », pas de bol ! Mais Kelio et ses plannings seront bientôt prêts et le fameux, et indispensable “Qui est là?”, disponible sur les téléphones.

86 retardataires pour la carte de presse

87% des journalistes ont bien fait l’effort de demander leur carte de presse en répondant aux questions, très simples, de la CCJP, la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels. Mais il reste encore 86 retardataires d’ailleurs « notifiés nominalement ». S’ils ont jusqu’au 31 janvier, la date butoir de Ouest-France, il faut savoir, qu’après c’est hyper galère pour l’entreprise. Car c’est seulement quand la facture est intégralement payée que la CCJP déclenche l’impression de TOUTES les cartes de presse.

177 journalistes contre la DFS

On a le choix de dire non à la DFS, la déduction forfaitaire spécifique, ou abattement sur les cotisations sociales des journalistes. 177 personnes l’ont refusée, 133 ont fait connaître leur acceptation et 416 l’ont acceptée de fait, n’ayant pas répondu à la question posée. La CFDT et le SNJ conseillent aux journalistes de refuser cet abattement, défavorable aux bas salaires et aux droits sociaux.

Le traitement de Gabriel Attal en questions

Le traitement accordé au nouveau Premier ministre, et à son homosexualité en particulier, a été questionné au final de la commission. Par la phrase décrivant Gabriel Attal comme « la personnalité politique préférée des Français qui ne fait pas étalage de son homosexualité sans toutefois la cacher », la rédaction en chef avait choisi de préciser l’orientation sexuelle du Premier ministre.

Une phrase cependant « particulièrement maladroite » et « peu appropriée », comme a réagi la CFDT et comme a bien voulu le reconnaître la rédaction en chef. Qui n’avait, par contre, pas mentionné que Gabriel Attal fut le compagnon du ministre Stéphane Séjourné, estimant « l’info relever du privé ».

Précisant que les deux avaient été pacsés, les élus ont insisté : « Cette union passée mais officialisée est donc un fait politique”, comme François Hollande et Ségolène Royal, ou Michèle Alliot-Marie et Patrick Ollier. Pas convaincue, la rédaction en chef est restée sur cette position : “On ne signale pas tous les ex”.

Vos élus et représentants CFDT :

Loup Lassinat-Foubert, Anne-Flore Hervé, Frédérique Guiziou, Christophe Bredin, Marie Toumit, Bruno Ripoche, Martine Goussard, Nathalie Josset  

 

 


 

Bandeau separation blog 1

 

Compte rendu du CSE Ouest-France du 17 janvier 2024

Budget 2024 

La direction a présenté son budget prévisionnel de 2024. François-Xavier Lefranc, président du directoire a souligné le contexte dans lequel il s’inscrit, les objectifs qu’il doit servir et il a répété le nouveau mantra « Faire de Ouest-France une expérience utile, singulière et engageante ». 

Côté contexte, il a souligné « des facteurs qui incitent à l’optimisme ». Ouest-France devrait être porté par un contexte d’actualité exceptionnel (JO de Paris, 80e anniversaire de la Libération, coupe d’Europe de foot, élections européennes et américaines, Brest 2024) mais aussi des incertitudes (fin des cookies tiers, révolution de l’IA, négociation des droits voisins avec Google et Facebook). 

Au rayon des projets prioritaires, il a cité Ouest-France Demain (on y revient un peu plus bas), le développement de l’audio et de la vidéo, la fusion des deux applications OF web et journal en une seule, l’info à destination des jeunes et des prestations de services (shopping, infoconnect, portage mutualisé, etc.) 

 Olivier Porte et Fabrice Bazard ont détaillé. 

 Que retenir ? 

  • l’objectif de limiter à -5,2 % l’érosion de la diffusion du journal papier en actionnant plusieurs leviers (offre du week-end, qualité du portage, travail sur la vente au numéro…) et à -2,1 % la diffusion d’ensemble. 
  • de faire croître de 10 % les audiences numériques, avec +5 % de visites et +15 % de pages vues… 
  • de recruter 102 269 nouveaux abonnés cette année. 
  • gagner en « intensité » dit Olivier Porte, autrement dit vendre plus à nos clients, par exemple l’abonnement numérique à nos lecteurs papiers, avec un tarif promotionnel de +1,50 €/ mois la première année, 3 € ensuite… 
  • le projet de vendre sur Ouest-France de la musique avec un partenaire du streaming… 
  • d’augmenter les revenus d’intermédiations, notamment la rubrique shopping, une nouvelle poule aux œufs d’or (notre plateforme servant de lieu de vente à des marchands qui nous rémunèrent). 
  • un gros coup de frein sur les dépenses d’immobilier. 
  • la volonté de faire croître notre excédent brut d’exploitation (13 millions au lieu des 10,4 prévus l’an dernier) grâce à la chute du prix du papier, 18,7 visés en 2024. Mais « pour se payer nos projets il faudrait être à 22-23 millions », souligne Fabrice Bazard, qui vise ce niveau en 2025. 
  • quant à l’endettement, phénomène récent à Ouest-France, il s’est accru de 7 millions d’euros en 2023, mais nos banques (Société générale et Arkea) « nous prêtent parce qu’on a un taux d’endettement raisonnable et on a des perspectives », souligne le directeur général. 

 Qu’en penser ? 

On se réjouit d’être un média qui affiche des projets et de l’ambition. Mais cette présentation soulève aussi des questions, parfois sans réponse claire : 

  • la direction souligne qu’elle maintient un budget d’acquisition/fidélisation des abonnés de 10 millions d’euros ; mais comment nos commerciaux font-ils avec le même budget qu’en 2023 pour aller recruter 102 000 abonnés quand, l’an dernier, ils sont restés à 9 % en deçà de l’objectif assigné de 86 000 ? 
  • l’objectif est de limiter l’érosion du papier, mais sur notre site, la formule d’abonnement « recommandée » est l’abonnement tout numérique à 9,99 €/mois la première année (puis 16,99 €) plutôt que l’abonnement papier + numérique à 35 €/mois (puis 45,50 €)… 
  • que fait-on pour retenir des lecteurs résiliant leur abonnement papier pour le numérique, moins coûteux et toujours à l’heure ? Olivier Porte ne nie pas l’existence du phénomène, pour l’heure mal appréhendé reconnaît-il. N’y a-t-il pas là un foyer de destruction de valeur à traiter d’urgence ? 

Les autres questions évoquées 

Ouest-France Demain

En novembre et décembre, déjà 68 ateliers avec plus de 700 participants et 1 700 idées émises pour faire d’OF « une expérience utile, singulière et engageante ». L’opération se poursuit jusqu’à fin janvier pour une synthèse début février. Toutes seront examinées, toutes recevront une réponse, qu’elles débouchent où non sur une mise en œuvre. « C’est l’occasion de tout remettre à plat, je n’ai pas dit de tout changer », commente François-Xavier Lefranc, qui pose la question du format, de la maquette, du recrutement d’un directeur artistique pourquoi par extérieur. « On peut avoir un sentiment, j’ai le mien, aucune décision n’est prise », assure FXL. Mais les décisions devront être prises vite, car l’opération Omniflow est lancée. 

 Opération Omniflow 

Sous ce nom de code, une longue réflexion qui s’est d’abord appelée Swapp. Elle se traduit par l’acquisition, en cours, auprès de l’éditeur allemand Medien System Haus (MSH) du logiciel informatique Topas. Son rôle sera de « sécuriser toute la chaîne informatique, de la rédaction à la production », explique Sébastien Grosmaître, rédacteur en chef. Autrement dit, de faire fonctionner ensemble les différentes briques du journal (Eidos, paginateur, etc). La commande (budget non communiqué) porte sur l’équipement et dix ans de maintenance et d’assistance. 

Le déploiement est prévu de septembre jusqu’à la fin du 1er trimestre 2025 : le futur format du journal (l’actuel, le même rogné d’1 cm de chaque côté ou le format dOF) et incidemment la maquette devront donc avoir été décidés. Au passage, Sébastien Grosmaître souligne que : « on réfléchit à simplifier les maquettes, afin de gagner du temps sur la mise en page qui pourrait être au moins partiellement automatisée ». Mais, insiste-t-il, on « gardera de la souplesse pour les efforts particuliers »

Projet orthographe en cours  

Une opération destinée à améliorer l’orthographe est lancée. Fin 2023. 331 personnes ont participé à des quiz d’autoévaluation sur l’Intranet groupe qui ont permis de remonter les fautes les plus fréquentes. Des échanges ont eu lieu avec des lecteurs. Ce n’était qu’une première phase. Au cours du premier semestre, des ateliers seront mis en place, une banque de ressources verra le jour… 

 Coup de frein sur l’immobilier 

La rénovation de la tour de Chantepie a coûté 10,5 millions d’euros, dont 50 000 € pour recloisonner l’openspace destiné à la rédaction en chef – la promiscuité et le bruit restant de mise sur le plateau de la rédaction. L’heure est au coup de frein sur l’immobilier, dont le budget investissement tombe à 999 000 € en 2024.

Conséquence, la rénovation de la « galette » (le vaste secteur entre la tour et l’industrie) est « mise en pause ». Des travaux d’amélioration/réfection auront néanmoins lieu à la Direction des services informatique en souffrance et au PC sécurité. Ce coup de frein n’arrête pas la rénovation de la rédaction de Saint-Brieuc, dont les salariés vont déménager, le temps des travaux, dans de nouveaux locaux (pas encore trouvés) en proximité. Des projets d’amélioration seront aussi déployés à Alençon, Saint-Lô, Auray, Lannion, Nantes. 

 Congés… toujours en souffrance 

Les organisations syndicales, dont la CFDT, avaient réclamé un point sur les soi-disant « dettes de congés » notifiées par courrier à des centaines de salariés. Au total, 556 salariés, en grande majorité des journalistes, ont reçu une lettre en juillet dernier. Sur les « près de 80 salariés » qui ont écrit à la DRH pour obtenir une explication, la moitié ont reçu une réponse. 

Après le départ à la retraite de Jean-Georges Châtelet, le dossier est repris par les responsables RH de la rédaction, Aurélie Lemaître et Carl Collet, qui apporteront une réponse à l’autre moitié, toujours en attente de clarification. 

Le DRH François Greffier a paru surpris quand nous lui avons indiqué que deux journalistes au moins avaient reçu une lettre à l’automne. Il a « rassuré », si l’on peut dire, tous ceux qui n’auraient pas reçu de lettre. Ils n’en recevront pas, la vague est terminée. Reste que, pour nous, le dossier n’est pas clos. Nous continuons d’enquêter sur sa régularité. 

...Et autres congés en souffrance 

Le DRH voulait surtout parler d’autres congés en souffrance et avait inscrit le sujet à l’ordre du jour du CSE : les congés non pris au 31 août 2023. Il dit avoir constaté un « solde important de congés non pris » dans l’entreprise et veut que tout soit résorbé au 31 août 2026, sinon ce sera perdu pour les intéressés. 

Oui, bien sûr, c’est le principe, on doit avoir pris ses congés au 31 août chaque année, sauf report sur septembre demandé et obtenu. Il existe une souplesse autorisée par un accord d’entreprise de 2017, qui autorise à mettre de côté trois jours (pour gérer des enfants malades par exemple), dont le DRH a semblé découvrir l’existence – il n’était pas encore dans l’entreprise. 

Lorsqu’on soulève le couvercle, le DRH parle, en cumulé, de 1300 jours non pris par 400 salariés au total, dont 55 salariés auraient 30 à 40 jours de retard. Sur ces 1 300 jours, « 450 à 500 jours s’expliquent par des maladies, des mobilités », détaille le DRH. 

Reprenons : 1 300 jours de congé en retard, c’est moins d’un par salarié de Ouest-France ; 700 à 800 jours sans explication, c’est une demi-journée par salarié d’OF. C’est tout sauf une situation anarchique. 

Un phénomène aussi marginal mérite-t-il un tel raffut ? Un simple entretien avec les intéressés et un accompagnement bienveillant pour les aider à résorber ne serait-il pas plus efficace ? 

 Le diable dans les détails de l’accord NAO 

Une partie des salariés qui s’attendaient à percevoir la mini-augmentation (+3, +2, +1 %) consentie par la direction en novembre, à l’issue de la NAO 2023 signé avec la CGT, ont déchanté : rien pour eux, quoiqu’ils gagnent moins de 30 000, 40 000 ou 50 000 €. Explication de texte : ces salariés sont à temps partiel, or la base retenue est le salaire à temps complet… Le diable se cache dans les détails et ce diable leur objecte qu’ils ne gagnent qu’à moitié mal leur vie. 

Journal papier payant pour les retraités 

La direction a décidé de rendre l’abonnement payant pour les retraités à partir de janvier 2024, ceux-ci bénéficiant d’une remise de 50 % sur le prix. Bilan au 15 janvier : 1 033 sur 1 780 abonnés sont passés au payant, une économie de 350 000 €. 

 La REC réorganise hors des clous 

 La rédaction en chef veut réorganiser le fonctionnement du plateau (web et print) et répartir les journalistes sur deux fonctions, les producteurs de contenus (rédacteurs/reporters des services) d’un côté et les éditeurs de contenu (mise en scène print et web) de l’autre. 

Le dOF «teste» depuis quelques jours cette réorganisation destinée à être étendue au plateau. Mais ce n’est pas un test. Le dOF est de facto réorganisé et il a, au passage, perdu un poste, celui de son rédacteur en chef délégué. Ces « tests », qui n’en sont pas toujours, se renouvellent, se déplacent, il y en a aussi dans les SR des départements. Le CSE devrait être informé/consulté sur de tels réaménagements, ne pas le faire est constitutif du délit d’entrave, a rappelé son secrétaire. Interpellé sur la question, le DRH en a presque convenu et il a manifesté sa volonté de clarifier et de mettre de l’ordre. 

Vos élus et représentants CFDT :

Loup Lassinat-Foubert, Anne-Flore Hervé, Frédérique Guiziou, Christophe Bredin, Marie Toumit, Bruno Ripoche, Martine Goussard, Nathalie Josset  

Bandeau separation blog 1

 

Commission Rédaction du 20 décembre 2023

Participons ensemble aux défis éditoriaux !

Le journalisme continue de s’adapter aux enjeux numériques qui redéfinissent sans cesse les codes et le travail depuis déjà de longues années : multimédia, vidéos et bientôt l’IA. 

Nous pensons, à la CFDT, que la commission rédaction est le lieu idéal pour participer à la mise en œuvre des stratégies et garantir le meilleur accompagnement des équipes sur l’ensemble des supports. Il s’agira pour nous d’échanger sur les grands projets éditoriaux, qui vont structurer notre travail, notre organisation et notre média.

Nous invitons tous les collaborateurs à participer activement à cette réflexion. Prenons le train ensemble plutôt que le regarder partir !

Bouygues : faites remonter les problèmes !

Afin d’assurer un meilleur suivi des problèmes de réseau engendré par Bouygues, le support informatique a besoin de les quantifier pour pouvoir procéder à leur analyse puis leur résolution (individuelle ou collective selon le cas de figure).

Pour cela, il est nécessaire d’ouvrir un ticket auprès du support, accessible depuis l’intranet. Certains cas isolés ont pu être résolus en conservant ou en rebasculant vers Orange, tandis que d’autres trouvent solution après intervention auprès de Bouygues.

Sur certaines problématiques de zones blanches, en revanche, le changement d’opérateur n’aura pas d’incidence…

Le plus important : en cas de problème, il faut pouvoir le signaler et veiller à sa traçabilité grâce au ticket !

Congés enfants malades

La documentation sera mise à jour afin d’être conforme à la convention collective : de 1 ou 2 jours ouvrables, dans la limite de 6 jours par année civile pour les enfants de 12 ans et moins.

Récapitulatif des changements à la rédaction en chef

4 rédacteurs en chef : Laëtitia Greffié, Edouard Reis-Carona, Philippe Boissonnat, Sébastien Grosmaître.

3 REC de jour : Céline Bardy (en charge également de l’Outre-Mer), Jean-Baptiste Gaudey (en charge également de la coordination multimédia), Cyril Petit (en charge également du développement éditorial national à Paris).

Vincent Côté, sports

Laurent Marchand, projets internationaux

Stéphane Vernay, rédaction de Paris

Aurélie Lemaître, parcours des journalistes

Christian Lerosier, correspondants et pigistes + patrimoine éditorial

Stéphanie Germain, pôle mag et suppléments

Eric Bullet, développement vidéo

Paul-Emmanuel Galland, coordination

Jean-Bernard Cazalets, éducation aux médias et chargé de mission pour l’association

Philippe Cochereau

A partir du 15 janvier, Philippe Lemoine quitte la REC à sa demande. Il ne sera plus en charge du DOF mais pilotera un projet autour des écrans (cinéma, streaming, télé)  jusqu'en septembre. Les 3 rédacteurs en chef de jour reprendront la continuité de la gestion de l’ensemble des contenus, semaine et DOF.

Caroline Tortellier a quitté la REC début décembre pour prendre en charge la communication externe.

 Chargés de projets : Thomac Bronnec à la fidélisation et engagement des lecteurs (application), Philippe Joubin à la coordination des JO 2024 et verticale tourisme, Maxime Rezé au pôle outils.

Ouest-France demain : Alexandre Phalippou et Anne-Marie Morvan en charge du projet

Des ateliers menés dans toute l’entreprise permettent de faire remonter les idées des collaborateurs. Ce chantier, baptisé Ouest-France demain, est piloté par Anne-Marie Morvan (rattachée au directeur général Fabrice Bazard) et Alexandre Phalippou (rattaché au président François-Xavier Lefranc).

Ce projet est dit “transverse” : il dépasse la question de la rédaction et recouvre l’ensemble des directions du journal. L’objectif d’Anne-Marie Morvan et Alexandre Phalippou est la coordination méthodologique de la mise en œuvre des idées structurantes qui émergeront des ateliers.

Environnement : des formations ouvertes à tous

Dans le catalogue, il existe une formation liée à l’environnement et aux méthodes pour traiter différents sujets, notamment pour éviter le greenwashing. Si vous souhaitez participer à la formation «Comprendre et couvrir le changement climatique », il vous suffit de le signaler à votre manager, qui se chargera de votre inscription. Vous n’avez pas besoin de faire partie du réseau environnement (qui compte déjà 190 membres !) pour effectuer cette formation. A terme, chacun est invité à y participer, mais cela prendra forcément du temps (des années !) étant donné que cette formation s’étale sur 3 journées.

Pour l’instant, 100 journalistes ont déjà suivi le parcours – en veillant à l’équilibre sur les territoires et à la formation des encadrants pour pouvoir porter les priorités. A noter qu’il existe également des conférences, (au moins une fois par mois) sur divers sujets, disponibles en direct ou en replay (invitation envoyée par Teams). Parmi les derniers thèmes évoqués : la qualité de l’air ou le traitement météo.

Une augmentation pour les journalistes pigistes

Chaque tarif de pige a été augmenté de 3%, en accord avec la NAO.

Que faire lorsque des vidéos de propagande se retrouvent parmi les publicités sur notre site ?

Une vidéo publicitaire de propagande israélienne se lançait en début avant celle de Ouest-France sur Darmanin annonçant un ratage dans le suivi psychologique au sujet de l'attentat du 2 décembre à Paris. Comment est-ce arrivé sur le site ? N'y a-t-il pas des mots clés proscrits, des sujets voire des annonceurs proscrits ? Quelles mesures avez-vous pris pour que cela ne se reproduise pas ?

L’Etat d’Israël a mené au niveau mondial une vague de propagande à l’aide de vidéos. Des médias de tous les continents ont été touchés. Concrètement, le gouvernement Israélien a utilisé la technique du faux-nez (proposer une vidéo différente de ce qui est annoncé par son titre) pour infiltrer la publicité programmatique (flux d’annonces gérées par micro-enchères sur des critères prédéfinis par l’annonceur, comme la géolocalisation de l’audience). Les mesures ont été drastiques (coupure des canaux) pour empêcher la réapparition de cette publicité sous une autre couverture. Aujourd’hui, tout est en règle, mais des opérations en faux-nez pourraient à nouveau voir le jour (la technique est d’ailleurs utilisée par un concurrent pour faire la promotion de son application sur notre site…).

Le plus important : si vous repérez une publicité qui vous semble problématique (pour des raisons légitimes comme un spot de propagande), avertissez dès que possible la REC de jour ! Elle se chargera de faire le relais auprès de la régie, qui est la seule à pouvoir agir.

Que faire lorsqu’on retrouve une personne signalée pour disparition inquiétante ?

Petit point méthodo : si la personne disparue est retrouvée suite à une disparition inquiétante, il faut anonymiser. Cela veut dire qu’en amont, il ne faut pas faire figurer le nom dans l’URL (non modifiable par la suite), et penser également aux publications sur les réseaux sociaux.

Que faire suite à une demande de droit à l’oubli ?

Pour les droits à l’oubli, il faut renvoyer vers la page d’accueil du site : « Nous contacter », où il faut sélectionner une raison type RGPD. Les formulaires sont renvoyés vers l’équipe qui évalue et traite les demandes. Le droit à l’oubli n’est pas un devoir, et il y a aussi un droit à l’information.

Vos élus et représentants CFDT :

Loup Lassinat-Foubert, Anne-Flore Hervé, Frédérique Guiziou, Christophe Bredin, Marie Toumit, Bruno Ripoche, Martine Goussard, Nathalie Josset  

 

Image 1500616 20211221 ob 15e234 2020 bonnes fetes cfdt

Bandeau separation blog 1

 

Vous avez fait confiance à la CFDT,

vous pouvez compter sur nous !

 

Lors des élections au Comité social et économique d’Ouest-France, vous avez été près d’un journaliste sur quatre à soutenir la liste présentée par la CFDT. 

 Grâce à vous, une équipe de journalistes entièrement renouvelée fait son retour au CSE.

Vos six élus consacreront toute leur énergie à défendre un journal ambitieux et de qualité sur tous nos supports. 

 Grâce à vous, la CFDT a franchi la barre de 10% des suffrages dans l'entreprise et elle redevient une organisation représentative. Cela nous permet, outre notre présence  au CSE, de désigner un représentant syndical et deux délégués syndicaux. 

Bien que nous n’ayons pas été en mesure, pour ces élections, de présenter une liste dans chaque collège, nous avons décidé qu’une employée serait la représentante syndicale de la CFDT.  

La CFDT n’est pas le syndicat d’une catégorie de personnel, elle entend continuer de représenter et de défendre les droits de tous les salariés. 

Cela ne se fera pas sans vous : pour mener à bien notre mandat de manière efficace, nous avons dès maintenant besoin que vous nous informiez de ce que vous vivez sur le terrain.

N’hésitez jamais à nous contacter sur cfdt@ouest-france.fr !

Vos élus et représentants CFDT :

Loup Lassinat-Foubert, Anne-Flore Hervé, Frédérique Guiziou, Christophe Bredin, Marie Toumit, Bruno Ripoche, Martine Goussard, Nathalie Josset  

Voix

Date de dernière mise à jour : 27/03/2024

×